Emma C. Watson FONDATRICE ★ A VOTRE ECOUTE
★ Métier(s) : Actrice ★ Secrets : 721 ★ Date d'entrée : 27/04/2011 ★ Age : 32
PASSEPORT OF YOUR LIFE ★ Ouvert pour un RP ?: Oui, bien sûr ★ Présence sur le forum: Présence normale ★ État d'esprit : Je suis sereine =).
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Remember That Day (c)LittleFlair
extrait du journal de Paulina Rossi
« Quand ça n'allait pas entre nous, je voulais que ça se voit sur mon corps. Je voulais que ça reste, que se soit inscrit quelque part, qu'il y est une trace de notre amour. Certains se taillent les veines, d'autres ne mangent plus. Moi, j'ai écrasé mes pieds contres les murs. Mes pieds détruits, mes pieds frappés, mes pieds jetés sur des pierres. Je voulais afficher mon mal, ma douleur. Je voulais montrer la souffrance. Je voulais pénétrer au plus profond de moi, dans ma chair, pour extraire ce mal de vivre, et introduire des rêves effacés. Je voulais que la douleur de mon cœur soit inscrite quelque part sur mon corps. Aujourd'hui je pleure. Aujourd'hui je regrette ce geste. Je pense à l'été qui arrive et à mes pieds oubliés au fond des chaussures. Qui a dit qu'à 18 ans, l'amour ne laissait aucune séquelles ?»
extrait du journal de Lisa McGowen
«Ma vie aurait du être merdique à partir du huit février deux mille cinq. A partir de ce jour, tout aurait du s’arrêter, ç’aurait été dans la logique des choses, Tout aurait du s’arrêter, mais pourtant, je suis là aujourd’hui, j’ai trouvé la force de me relever de cette chute douloureuse. Dans ces moments là, on a toujours l’impression d’être seul et abandonné. J’avais l’impression d’être invisible aux yeux des autres. J’avais beau appeler au secours, je me trouvais toujours si incomprise. J’étais comme un fantôme. J’ai perdu mon père ce huit février deux mille cinq, un accident de voiture. J’étais à côté de lui, on rentrait à la maison, et puis il y a eu ce véhicule qui a grillé ce feu rouge et qui nous est rentré dedans. Je n’ai pas été touché, mon père oui. Il vacillait entre coma et la vie. Tantôt il se réveillait, tantôt il recommençait à faire des crises cardiaques qui l’affaiblissaient. Son corps entier était affaibli, même à l’aide des comas artificiels, son état ne changeait pas. Il était touché, démuni des principales fonctions vitales. Je savais que ça allait mal se terminer, mais jamais, je n’aurais songé à la mort. Jamais je n’aurais pensé que ce soir auprès de lui aurait été le dernier. La dernière porte, la porte vers le paradis.. j’étais mal pendant longtemps, mais j’ai appris à vivre sans lui, j’ai appris à vivre sans père. Difficilement, mais j’ai appris. Aujourd’hui, j’ignore encore où j’ai trouvé la force de persister. Je me demande comment j’ai pu ne pas flancher, n’importe qui aurait était tenté d’en finir, moi je me suis réconfortée dans la musique et l’écriture. Aujourd’hui, je veux simplement qu’il soit fier de moi. Comme j’ai pu être fière de lui lors de son combat contre la mort. Et même si la faucheuse à eu raison de lui, je garde cette image d’un homme fort, courageux qui respirait la joie de vivre.. »
extrait du journal de Léolia Warne
« Il m'arrive parfois de m'allonger dans l'herbe verte de mon jardin, les pieds nus caressés par de petits brins de verdure, mes cheveux éparpillés sur le sol et mon visage respirant l'air frai. Et je regarde en écarquillant les yeux ce vaste océan bleu qui s'offre à moi, parsemé d'écume blanche. Alors je pense à ce petit enfant à l'autre bout de la terre, qui contemple le même ciel, les mêmes nuages, le même soleil. Ce petit enfant avec ses grand yeux noirs, qui doit mourir de faim, qui doit mourir d'ennui et de soif d'apprendre. Cet petit être si inoffensif qui demande juste un peu d'attention, un peu d'amour mais qu'il n'aura jamais... On dit que l'espoir fait vivre, mais malheureusement, il n'agit pas longtemps. Alors je me sens minable et détruite, je me sens terriblement coupable d'être heureuse,de respirer le bonheur et de ne rien pouvoir faire pour le sauver. Je me sens coupable de tout simplement, ne pas pouvoir lui tendre la main. »
Dans une vie, rien n’est stable. Rien n’est écrit à l’avance, rien n’est prédestiné. Tout vient, tout surgit sans prévenir sans avoir pu imaginer une seconde que ça aurait pu se produire, ça peut gâcher une vie, ça peut changer une vie, être considéré comme une échappatoire, une raison de plus d’être heureux. Des épreuves nous attendent partout, on ne peut pas lutter contre cette fatalité. Il y a aussi le temps, qui passe trop vite, qui emporte nos souvenirs ou les fait resurgir, qui nous prive de personnes chères, qui nous fait rencontrer des personnes indispensables, on ne sait pas de quoi est fait demain, personne ne l’a jamais sut. Est-ce que le soleil sera encore si éblouissant ? Le soleil, si beau aux yeux d’un mourant. Parfois on pense qu’il suffit simplement de tout plaquer pour mieux repartir à zéro, mais même ça, ce n’est pas toujours suffisant. Dans le vide d’un cœur solitaire, il ne suffit pas de fuir la réalité et ses souvenirs pour guérir. Pourtant, à Buenos Aires, la vie semble plus belle. Nous ne sommes pas aux Etats Unis, il n’y a pas de rêve américain, mais pourtant à BA, la vie est moins chère, c’est un petit paradis pour les adolescents et jeunes adultes. Cette belle ville ne fait que commencer à rythmer ta vie.
les petits plus du forum : • Selon l'évolution de l'histoire de votre personnage au fil des RPs, vous avez la possibilité de changer de groupe. Votre personnage peut " évoluer ". • Une partie propre à RTD sera mise en place : " Your Diaries " est une partie ou chaque personnage pourra avoir son journal intime et exprimer ses sentiments.
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